Grand Santi 2 : voyage
Nous repartons pour Grand Santi pour continuer le travail entrepris il y a 3 mois.
Il ne faut pas s'y tromper : nous sommes en saison des pluies...
De l'autre côté du fleuve, Albina (Suriname) émerge de la brume matinale.
Le fleuve est beaucoup plus haut qu'en mars dernier. Les rapides devraient être moins difficiles à franchir.
Mais nous devrions aussi être bien plus arrosés...
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Tout arrive par le fleuve, y compris les matériaux et les engins de travaux publics.
Les gros ...
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... comme les petits.
Remarquez qu'ici nous avons deux pirogues jumelées. On distingue bien les deux proues et les deux moteurs.
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Le temps d'une petite escale pour se restaurer et prendre du ravitaillement pour la fin du voyage et nous sommes repartis.
La tenue idéale en pirogue : un chapeau, des nus pieds car il y a un peu d'eau au fond de la pirogue et l'embarquement n'est pas toujours facile, un grand parapluie pour quand il ne pleut pas trop et un poncho en cas de déluge.
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Les rapides sont toujours visibles, mais pas toujours les rochers. La vigilance s'impose donc !
Il y a aussi des moments paisibles avec de biens jolis paysages.
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Mais le temps se gâte !
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Nous commençons par le parapluie. Son avantage est que nous ne transpirons pas dessous.
Son inconvénient, c'est qu'après un moment, l'eau nous dégouline dans le dos.
Rien n'est parfait.
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Il nous faut donc céder devant la violence des éléments. Dans nos impers et ponchos nous dégoulinons rapidement de sueur, mais nous n'avons pas froid.
Le monsieur du fond est le piroguier. C'est un métier très exigeant qui demande une grande maîtrise et une excellente connaissance du fleuve et de ses pièges.
Ces gens sont des artistes de la pirogue !
Et il y a d'autres moyens de se protéger à bord.
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