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Tribulations en Guyane
10 mars 2008

Cours de botanique

1Aujourd'hui, les forestiers récemment arrivés en Guyane vont suivre un cours de botanique tropicale. Rassurez-vous, je ne vais pas vous abreuver de noms compliqués. Mais nous allons déguster ensemble de bien belles images.

Comme notre salle de cours est à plus de 5 heures de route de St Laurent, nous sommes partis la veille.

L'auberge est belle.

3Et elle est accueillante pour tous les clients.

Ce n'est pas ce très beau scarabée qui me contredira. Mine de rien, les espèces de pinces qu'il a au bout des pattes accrochent très fortement...

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Puis c'est la nuit réparatrice dans un équipement que vous connaissez bien maintenant : le carbet.

C'est une façon bien agréable de passer une nuit pas trop chère : 8 euros au lieu de 35 dans une chambre avec un lit dont le confort n'est guère mieux que celui d'un hamac.

Notre sommeil fut juste troublé par le bruit des pirogues de ravitaillement des sites d'orpaillage clandestin qui sont en amont sur l'Aprouague.

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Le regroupement avec les collègues de Cayenne s'effectue au bout d'une piste en forêt primaire (= jamais de récolte, presque une forêt vierge).

Nous sommes une dizaine de stagiaires.

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Voici la porte de l'entrée de notre salle de classe.

Quelle belle et majestueuse université. Nous sommes en forêt de Régina-St Georges de l'Oyapock, dans l'est guyanais.

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Le travail sérieux commence sous l'amicale houlette d'Olivier qui est un passionné de botanique.

7Malgré tout, certains élèves semblent encore un peu hésitant. Dame, ce n'est pas en une journée de formation que l'on devient spécialiste dans ce domaine.

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En métropole, il est admis qu'il y a environ 350 espèces d'arbres. En Guyane, il y en aurait plus de 1500. Heureusement pour nous, seule une quarantaine est régulièrement récoltée et une cinquantaine d'autres récoltée selon les besoins.

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Le cheminement dans le sous-bois est très agréable. On progresse assez facilement au milieu des palmiers omniprésents (ici, un counana)

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Les lianes offrent un spectacle très varié.

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Non Pascal, ce n'est pas une feuille de vigne. Mais avec cette belle taille, elle devrait faire l'affaire !

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Nous ne sommes pas ici en présence d'une séance de vénération de l'arbre sacré de la forêt !

Il s'agit juste d'identifier ce beau spécimen. Et souvent, l'identification passe par l'odeur du flachis que l'on pratique avec notre coupe-coupe...

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Après le scarabée du début, voici un autre monstre de la forêt guyanaise : la grenouille.

Il faut dire que nous subissions une petite pluie depuis quelques minutes, ce qui les incite à sortir. Nous en verrons plusieurs en quelques minutes.

Cette pluie ne nous a pas empêché de terminer notre journée car c'est pratiquement de l'eau tiède qui tombe. On ne se refroidit pas vite.

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Il est  temps de quitter notre salle de cours.

C'est peut-être le moment le plus sportif de la sortie !

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Commentaires
L
Il me semble reconnaître l'Auberge de l'Approuague sur les photos en début de reportage.<br /> C'est un bien joli coin.
Tribulations en Guyane
  • Une opportunité identifiée et saisie et nous débarquons à St Laurent du Maroni, en Guyane. A près de 60 ans, après 22 ans de vie en Ardèche, nous changeons de vie. Sauf mention contraire, toutes les photos sont de Gisèle et Robert
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