Batman 2/4

Je vais maintenant vous faire vivre le dur métier de mécanicien dans la gendarmerie nationale et à l'Office National des Forêts. Je vous précise que toutes les actions qui se déroulent sur ces sites sont effectuées dans le cadre légal, sur mandat du parquet et sous le contrôle des OPJ (officiers de police judiciaire).

Cette fois la prise est magnifique : 2 superbes gros 4 cylindres ! Au bas mot 6000 euros pièce rendu sur site !-

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Il va donc falloir les préparer pour le traitement thermique final.

Le 2ème moteur est sur son ilôt, une construction que vous connaissez bien maintenant pour l'avoir vu plusieurs fois sur ce blog (feuilletez la catégorie Orpaillage).

-Avec le sabre on commence par couper tous les tuyaux qui arrivent au moteur.

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Puis il faut déculasser le moteur pour avoir accès aux culbuteurs et autres accessoires mécaniques coûteux qui ne serviront plus à rien sur ces moteurs mais qui seraient récupérés par les clandestins à des fins de pièces détachées.

Nos adversaires sont des mécaniciens de grande valeur qui font des prouesses avec rien.

Ce travail est très difficile car avec une masse ou une pioche (trouvées sur place) il faut taper très fort sur des surfaces métalliques très résistantes. C'est terrible pour les bras et le dos...

Un trou a été fait dans le bas moteur. C'est l'emplacement le plus efficace pour positionner le pot thermique. Ici, les bielles et le vilebrequin sont accessibles et seront complètement fondus et soudés entre eux, irrécupérables.

Dans le cercle violet, vous voyez le pot thermique (pas encore muni de son détonateur, qui est du même modèle que pour les grenades, si les messieurs se rappellent...).-

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Ensuite, par le trou pratiqué, on gave le bas moteur d'huile et de carburant : ça permet d'obtenir un meilleur résultat.

Sur le moteur on entassera tout ce qui peut être rendu inutilisable ou détruit par le feu : je vous rappelle que tout coûte cher sur un site.

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Puis il faut mettre le pot thermique en place.

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Peu après, le feu d'artifice commence.

Remarquez l'empilement de tuyaux et même la poignée de la tronçonneuse (qui semblait neuve) à gauche de la flamme.

La température dans le bas moteur dépasse les 3000 degrés.

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Je ne m'attarderai pas sur le travail des mécaniciens de l'ONF. Ayant été à l'école de nos copains gendarmes, nos méthodes sont sensiblement les mêmes...

Là je m'attaquais au cache culbuteurs. Je ne pensais pas que c'était aussi solide !!!-

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Le collègue a terminé le haut moteur.

Remarquez dans le cercle violet les culbuteurs décalottés.

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Par chance, l'eau n'était pas très profonde. Le moteur couché n'était pas submergé. Cela a permis de faire un trou dans le bas moteur sans que l'eau ne rentre (cercle violet).

Je ne vous détaille pas la suite...